Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/402

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Mais peu importe, reprit le watchman, vous êtes peut-être une honnête fille après tout, — bien que les honnêtes filles soient rares à Londres, — je vais vous conduire à une maison d’asile.

Il me prit sous le bras et, me soutenant de son mieux, il me mena en effet dans la maison des pauvres de la Cité, où l’on me reçut sans difficulté aucune.

Des secours me furent immédiatement prodigués. Je me crus sauvée. Oh ! combien je me repentais d’avoir pensé qu’à Londres nul n’avait de compassion pour ceux qui souffrent. Ici, je trouvais la compassion organisée, la charité soumise aux règles d’une vaste ad-