Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/399

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Les miettes ! Qui donc peut refuser de jeter à la misère exténuée ce dont nul ne veut plus ?

On a ses chiens, milord…

Je descendais Fleet-Street au hasard, pensant à vous, sans doute ; n’était-ce pas alors comme aujourd’hui mon unique pensée ? L’heure avançait. Quand j’eus dépassé Church-Yard, je vis les magasins se fermer les uns après les autres.

— Pour la première fois, je me demandai où j’irais chercher un asile.

Au coin de Cornhill un homme m’aborda. Il me dit que j’étais belle, et me demanda si je voulais le suivre dans sa maison. J’acceptai