Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/372

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

temps, — que le mal seul habite au cœur de l’homme. Et il m’a fallu entendre votre noble parole, Brian, et celle de ma chère Ophélie, pour voir autre chose ici bas que l’enfer.

Le glas sonnait depuis dix minutes environ lorsque s’ouvrit la porte de la Dette. De cette porte à la plate-forme de l’échafaud, on avait jeté une sorte de pont-levis incliné. — Tout le monde se dressa sur la pointe des pieds. Aux fenêtres, toutes les têtes se penchèrent. Tous les regards s’élancèrent, ardemment curieux, au delà de cette porte qui venait de s’ouvrir.

Le premier personnage qui parut fut un ministre, portant une bible à la main. Ce mi-