Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/367

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui s’ouvraient au dessus de nous. Ici le respect humain remplaçait la pudeur. On avait honte en face de cette foule animée d’odieux instincts ; on avait honte de se montrer à elle et d’attendre comme elle. Quand je levai les yeux par hasard pour voir ceux dont j’avais entendu, pendant la nuit, les propos frivoles ou joyeux, je n’aperçus pas un visage de femme à découvert. C’étaient d’élégants chapeaux de paille d’Italie d’où tombaient des voiles de dentelles. — C’étaient çà et là, pour les plus hardies, des éventails relevés. — Les gentlemen avaient remonté les cols de leurs redingotes ou se cachaient derrière leurs binocles.

Mais la foule se vengeait de cette pudeur