Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/333

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dont les vastes plis recouvraient une table encombrée d’objets divers. C’étaient tous les outils du laboratoire de Roboam, la toilette, les fausses clés, les armes, les poinçons, burins, matrices, etc.

L’accusateur demanda à Ismaïl s’il reconnaissait ces objets.

— Je les reconnais, monsieur, répondit mon père en passant négligemment un petit peigne d’écaille parmi les flots soyeux de sa longue barbe noire ; — ce sont, je vous prie de le croire, d’excellents instruments, qui m’ont coûté fort cher… les armes surtout décoreraient très passablement un cabinet de sportman… et vous aimez le sport, m’a-t-on dit, monsieur… Je suis mortifié que la loi