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Corah. Les grands arbres me parurent de vieux amis, et ma chambrette me sembla moins triste.

Je n’enviais plus les jeunes filles qui jouaient sur le gazon du Square. Et, d’ailleurs, ce n’étaient plus les mêmes : elles avaient grandi comme moi, celles dont je jalousais autrefois les bruyants plaisirs. — Maintenant, que faisaient-elles, puisqu’on ne les voyait plus sur le Square ?… Peut-être étaient-elles recluses à leur tour ?… Pauvres filles !

Je m’apitoyais sûr leur sort, et je me disais qu’elles feraient comme ma biche Corah, parce qu’elles étaient prisonnières après avoir été libres.