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Moore vienne me voir dans ma prison, et recommande-lui de m’apporter un poignard.

Les gardes d’Ismaïl, évidemment gagnés, ne s’étaient point opposés à cette courte conversation ; mais, à ce moment, l’un d’eux craignant sans doute les réprimandes de ses chefs, lui ordonna avec rudesse de se remettre en marche. — Ismaïl me fit un petit signe de tête protecteur, absolument comme au temps de sa prospérité, puis il marcha, le front haut, devant ses gardes.

Roboam m’entraîna rapidement et me fit traverser à pied, sans reprendre haleine, une suite interminables de rues, afin de s’acquitter immédiatement de sa commission. — J’écrivis au crayon, sur une page de mes tablettes, ce