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bien long-temps, — dormant d’un sommeil paisible dans le cabinet noir.

Madame la duchesse de Gêvres, si nous ne faisons point erreur, mettait en œuvre toute son industrie, au moment où nous l’avons quittée, pour tirer parti comme il faut des ressources incroyables offertes par l’île déserte de Robinson Crusoé, et vivre aussi confortablement que possible dans cette solitude.

Mais, voyez le néant des transitions ! — Ce ne fut pas du tout le silence subit de Susannah, qui fit sortir madame la duchesse de Gêvres de sa léthargie. Cette petite femme dormait si sérieusement, si résolument, si vaillamment, que Susannah aurait pu parler ou se taire à son choix, pendant trois jours et