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idée et encore moins celle de faire des reproches à Roboam. Mon atonie, un instant galvanisée par les prières d’Ismaïl et la présence inattendue de trois étrangers, était revenue plus accablante et plus complète. J’étais étendue dans un fauteuil et je ne sentais rien.

Il se passa plus d’une heure ainsi, milord, je pense. Quand je rouvris les yeux, je vis Roboam qui se promenait par la chambre, en proie à une incroyable agitation. — Qu’il était changé, milord, et quelle expression de profond repentir remplaçait le sauvage triomphe qui animait naguère sa physionomie. Il se frappait la poitrine et sanglotait comme un enfant.

Je vous l’ai dit, il y avait entre lui et mon