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vâmes dans cette pièce que mon père appelait son boudoir.

— Vous étiez bien logé, monsieur Spencer, dit Robert Plound ; — mais à qui diable iront tous ces beaux meubles quand vous aurez été pendu ?…

Mon père semblait être devenu de marbre. Il traversa le boudoir d’un pas ferme et disparut par la porte opposée. — Roboam et moi nous restâmes dans le boudoir.

Je ne savais pas bien encore, Brian, le sort qui attendait mon père. Son calme et surtout la liberté d’esprit pleine d’indifférence de cet homme qui venait de l’arrêter, ne me permettaient pas de penser qu’il pût s’agir de vie