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courber, toute l’écrasante pression de ma solitude au milieu de l’atmosphère impure de Londres. Aux champs, je me développai tout à coup. Mon corps devint robuste ; mon cœur prit de la force, et mon intelligence, quoique toujours inculte, jeta quelques hardis regards, par dessus les barrières imposées, sur ce monde qu’il ne m’était point permis de connaître.

J’appris à monter à cheval, j’appris à nager dans le lac, et le muet s’émerveilla souvent de mon adresse à manier le fusil de chasse qu’Ismaïl avait mis parmi mes bagages.

Hélas ! milord, ce ne sont point ces choses qu’une femme doit savoir. J’ai appris depuis