Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/292

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Cet homme était petit et maigre. Il portait sur le nez de lourdes lunettes de métal, et ses cheveux plats, collés à son front, semblaient habitués à se couvrir d’une perruque.

Derrière lui venaient deux forts auxiliaires, vêtus de ce singulier costume, moitié civil moitié militaire, que j’ai su depuis être celui des policemen.

Le petit homme était un commissaire de police.

Son premier coup d’œil lui avait suffi apparemment, car il prit une chaise et s’assit sans façon auprès d’Ismaïl, toujours garrotté, que Roboam venait de traîner triomphalement au milieu de la chambre.