Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/290

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Cette idée effrayante ne produisit sur moi aucun effet. — On entendit des pas dans l’escalier dérobé.

— Écoutez, Suky, dit-il alors en changeant de ton tout-à-coup ; — c’en est fait ! je suis perdu… Ce misérable s’est vengé comme un homme civilisé eût pu le faire… Écoutez ! des hommes vont venir… des juges… des personnes sages, ma fille, qui tordent la loi comme un câble et s’en servent pour étrangler de temps à autre un de leurs semblables… Ne dites point que je suis votre père ; ils vous mettraient en prison et vous ne pourriez plus m’être utile… car vous êtes bonne, Suky, et, quand vous aurez repris vos forces, vous ferez ce que vous pourrez pour m’empêcher de mourir…