Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/281

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rotta, n’interrompant de temps à autre sa besogne que pour pousser un rauque éclat de rire.

Je voyais tout cela, milord, mais je ne pouvais ni me mouvoir ni produire aucun son. J’étais comme frappée de la foudre, et c’est à peine si mon esprit bouleversé conservait le pouvoir de sentir. Je regardais, stupéfiée, presque folle, comme si cette lutte avait eu des étrangers pour acteurs.

Quand Roboam eut lié mon père, il s’élança vers la porte et disparut avec un cri de sauvage triomphe.

Quelques minutes après, sanglant encore et le visage hideusement meurtri, le muet re-