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sanglants roulèrent convulsivement dans leurs orbites distendues outre mesure. Les muscles de sa figure s’agitaient par de brusques tiraillements ; sa barbe ondula, comme si un souffle de vent eût passé parmi ses mèches soulevées. Ses lèvres s’ouvraient, se refermaient, laissaient voir ses dents serrées qui glissaient en grinçant les unes contre les autres.

Je ne l’avais pas encore vu ainsi, et je pensai tout de suite que Roboam allait mourir.

Le pauvre muet, frappé d’une effrayante atonie, ne tremblait même plus. Les gouttes de sueur froide, qui tombaient abondantes le long de ses tempes, indiquaient seules encore qu’il y avait en lui de la vie.