Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/270

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ligence servait merveilleusement ses mauvais desseins… Je pense… mais c’est un vague soupçon que rien ne justifie, si ce n’est la couronne de comte gravée sur votre médaillon… La seule chose dont je suis sûr, milady, parce que mon cœur et ma raison concordent à ce sujet, c’est que le juif Ismaïl n’était point votre père.

La belle fille secoua tristement la tête.

— Je ne sais si je dois dire : Dieu le veuille ! milord, répondit-elle. Ismaïl m’a fait bien du mal, et bien des crimes honteux pèsent sur sa mémoire, mais sa maison fut si long-temps mon asile !… Et puis, tout coupable que soit un père, ce doit être une grande faute que de renier son souvenir !…