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moi nous entendîmes le coup du maître retentir à la porte de la maison. Je me cachai, et Roboam se plaça devant sa table de manière à me masquer.

Les valets dirent sans doute à mon père que j’étais dans ma chambre. Il avait à faire autre chose que de s’en assurer, et nous entendîmes bientôt son pas dans l’escalier dérobé. — Roboam m’ordonna le silence d’un geste empathique et qui peignait énergiquement ses inquiétudes. Je demeurai immobile ; je retins mon souffle : mon père entra.

— Belle affaire ! gcommelait-il en refermant la porte ; — jolie affaire, sur ma foi !… Le prince veut que lui rende ses cinq mille rou-