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C’est ici, milord, que je devais mourir ou être vaincue, si mon salut n’était sorti d’une catastrophe impossible à prévoir… Pour me sauver, il fallait la perte de mon père. Dieu mit sur Ismaïl la lourde main de sa vengeance. Il fut terrassé au moment même où il me poussait au bord de l’abîme…

J’ignore ce qui se passa au Club-d’Or après mon départ. Tout ce que j’ai su, c’est que mon père ne rentra point cette nuit-là dans sa maison de Goodman’s-Fields. Peut-être que, ne pouvant me supposer assez aveugle pour m’être replacée de moi-même sous sa tyrannie, il employa la nuit à me chercher dans les environs de Leicester-Square.

Vers onze heures du matin, Roboam et