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sité de subir la présence de ce Russe, dont l’image se dressait, parmi les souvenirs de la soirée, comme un fantastique épouvantail. Cette idée me redonnait du courage et de la joie.

— Oui, répondis-je, oui, bon Roboam, je me cacherai là et je resterai toujours avec vous.

Il fit un grave signe d’assentiment. — Je suis certaine, maintenant, milord, qu’il avait la conscience d’un châtiment prochain et mortel.

Moi, j’étais rassurée. Le danger ne m’apparaissait plus que lointain et possible à éviter. J’étais d’autant plus exposée désor-