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richie de brillants. C’est lord Clankildare, ma fille, l’amant dévoué de tout le beau sexe répandu sur la surface du globe… Il met une grande quantité de souverains tous les mois aux pieds d’une Française d’un certain âge, qui joue tant bien que mal toutes sortes de rôles à un petit théâtre fashionable. — On dit que Sa Seigneurie a son cuisinier pour rival… C’est fort anglais… Réfléchissez, Susannah, vous ferez de lord Clankildare tout ce que vous voudrez.

— Je n’en veux rien faire, monsieur, répliquai-je avec colère.

— Vous aurez de l’esprit, Susannah, quelque jour, reprit mon père, ajoutant une couche d’amertume à son éternelle et impitoya-