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J’oubliai ce qui m’entourait, j’oubliai le lieu où j’étais ; je chantai pour moi.

— À la bonne heure ! miss Suky, dit tout bas mon père, comme j’achevais la dernière note du finale.

Au même instant de frénétiques bravi éclatèrent dans la salle. C’était quelque chose d’étrange après les murmures boudeurs qui avaient accueilli les premières notes de mon chant.

— C’est Malibran, disait-on.

— C’est Catalani qui a bu l’eau de Jouvence !

— C’est Pasta qui a trouvé des notes de soprano au fond de son génie !