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rer de moi. Il avait dit ce soir-là qu’il lui manquait une sirène pour attirer les joueurs à son hell (enfer). Ceci n’était pas exact, car les splendides salons de Golden-Club étaient toujours remplis de belles femmes, parées comme des reines, néanmoins, ces femmes ne suffisaient pas, faut-il croire, car Ismaïl voulut s’appuyer sur moi et me faire jouer mon rôle de sirène.

Il avait imaginé quelque chose d’imprévu et de théâtral, en rapport avec les magnifiques décorations du club. Dans le salon principal, il avait tendu une riche draperie, derrière laquelle étaient placés ma harpe et mon piano. Devant la draperie, une haute et forte balustrade défendait le passage.