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C’était peu de temps après notre arrivée à Londres. Je me promenais dans le jardin, donnant déjà mon âme à ces vagues pensées qui emplissent les têtes de jeune fille. Les premiers souffles du vent de printemps arrivaient jusqu’à moi par fraîches bouffées et quelques pauvres oiseaux, égarés par l’immensité de Londres, chantaient doucement sur les branches où pendaient déjà quelques grappes de clairs feuillages.

J’entendis du bruit dans l’antichambre. C’était vous, milord, qui veniez d’entrer. — Un hasard étrange… — ma destinée sans doute… me fit entr’ouvrir curieusement la porte du jardin afin, de regarder.

Je vous vis et je vous trouvai bien beau.