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noble nom dont il s’était affublé, grâce aussi, milord, je dois le dire, à l’appui machinal que je lui prêtais, il parvint à réaliser une somme considérable.

Quand nous quittâmes Damas pour revenir à Londres, mon père possédait plus de cinquante mille livres sterling.

J’étais une femme en ce temps déjà, milord. Des pensées sérieuses surgissaient dans mon esprit aux heures de la réflexion, et un vague besoin d’aimer et d’être aimée alanguissait ma rêverie.

Ismaïl me sentit mûre pour la partie la plus odieuse de ses desseins : il voulut trafiquer de mon corps et de mon cœur…