Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/175

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rais pas tant, et l’indulgence était tout ce que je croyais pouvoir demander… Oh ! moi aussi, je vous aime… chaque minute davantage !… Puisse Dieu permettre que vous m’aimiez toujours !…

Le but unique et constant de mon père durant tout ce long voyage fut l’escompte des faux effets de commerce fabriqués par Roboam ; il réussit en grande partie, et vous n’avez pas été sans entendre parler de l’orage que causa sur la place de Londres ce vol collectif commis au préjudice des premières maisons de la Cité. — Partout où il passait, des lettres ou d’anciennes relations le mettaient en rapport avec des juifs livrés à quelque trafic ténébreux. Grâce à leur aide occulte, au