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conter, mais ma captivité cessa dès lors. Mon père me donna à entendre qu’une personne dont la rencontre était pour moi fort à craindre avait quitté la ville. En conséquence, il me fut permis de montera cheval, d’aller au Park, et parfois même de passer quelques heures au spectacle. — Partout mon père m’accompagnait, et remplissait auprès de moi l’ancien rôle de Roboam.

— Voyez comme tout le monde vous trouve belle, Suky, me disait-il ; dans deux ou trois ans, ces compliments qui tombent sur votre passage, de la bouche de tant de nobles lords, iront droit à votre cœur… Vous aimerez, Suky, et vous serez heureuse.

Toute la maison de Goodman’s-Fields était