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— Je te pardonne, dit-il, parce que tu es une brute. Je t’ai frappé comme j’eusse frappé un chien ou un cheval ; or, quand je frappe mon chien ou mon cheval, je m’arrête avant de tuer, non pour eux, mais pour moi, qui crains une perte… Remonte là-haut et travaille… travaille, entends-tu, ou malheur à toi !

Roboam se leva, courba la tête, et se dirigea vers la porte. Il ne se retourna que sur le seuil, et je frémis encore en songeant au regard qu’il darda en ce moment sur mon père.

Toute sa vengeance était dans ce regard. Les convives de mon père le sentirent comme moi.