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force respirer de l’air frais, n’a qu’à faire un petit trou à la muraille… Voyons, Roboam, parlons sérieusement : avez-vous avancé la besogne ?

Roboam plongea la main dans une caisse cachée derrière sa table et la retira toute pleine de billets qu’il tendit à mon père.

Celui-ci s’assit, prit un lorgnon et commença l’examen.

Cela faisait grand pitié, milord, de voir le pauvre Roboam suivre d’un regard anxieux chacun des mouvements de mon père. Son œil tâchait de lire sur l’impassible physionomie d’Ismaïl. — Il tremblait par instants, le malheureux ; d’autres fois, il fronçait ses épais