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— Merci, milord, merci ! dit tout bas Susannah.

Puis elle ajouta, en se parlant à elle-même :

— Ma mère serait venue vers moi… pour ne jamais revenir ensuite ! Ah ! lequel vaut mieux de croire cela ou de s’en tenir au rêve ?… Hélas ! milord, reprit-elle, Ismaïl me l’a dit bien souvent : c’est ma mère elle-même qui s’est enfuie loin de mon berceau…

Les jours s’écoulèrent, puis les mois, puis les années. Je grandissais. Mon père disait que je devenais belle.

Nul changement, cependant, ne s’opérait