Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/118

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bon souvenir. Comparés aux maîtres qu’on m’avait donnés depuis un an, ces deux malheureuses créatures avaient tout l’avantage. L’un et l’autre m’avaient témoigné parfois de la sympathie, sinon de l’affection. Je vous l’ai dit, milord, je les aimais.

Je lui tendis, ma main, qu’il saisit et porta à ses lèvres. — Puis il me montra d’un geste passionné la fenêtre ou plutôt l’air libre qui était derrière la fenêtre, et il fit mine de respirer longuement…

Pauvre Roboam !

Tout était servitude et captivité dans la maison de mon père. Le pauvre muet, qui avait été mon geôlier, portait des chaînes à