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défaut, si petit qu’il fût, ne pouvait être excusé.

Alors, Roboam, découragé, s’endormait dans un désespoir de brute domptée. Il brisait ses outils et se couchait tout de son long dans la poussière du laboratoire. Mon père prenait un bâton et frappait. Il frappait jusqu’à ce que Roboam, vaincu par la douleur, se levât et recommençât.

Voilà pourquoi Roboam était si pâle et pourquoi son visage était devenu celui d’un vieillard.

Certes, le pauvre muet avait été pour moi un gardien rigide, mais de même que pour Tempérance, il ne me restait de lui qu’un