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— Montez, Suky, montez, reprit Ismaïl, c’est là-haut que demeure Roboam.

Je montai, sans aucun sentiment de frayeur, et n’éprouvant autre chose qu’une curiosité assez vive.

Arrivé au second étage, — qui devait être le troisième de la maison, puisque ce mystérieux escalier commençait au premier, mon père frappa doucement à une porte basse, qui s’ouvrit presque, aussitôt. Avant d’entrer, il me regarda en souriant, mais cette fois, sous sa raillerie, il y avait de la frayeur.

— Miss Suky, me dit-il d’un air fanfaron et à la fois amer, — voici mon cabinet de travail… Je vais vous dire un secret, ma fille : le