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étonnés, et les replaça immédiatement sous l’abri de ses gros sourcils. Sa figure se rasséréna subitement. Depuis dix minutes, le marquis le tenait sur la sellette avec une rigueur inouïe, et il entrevoyait avec bonheur la possibilité d’une petite vengeance. Quelle que fût la demande de Rio-Santo, le Russe était bien déterminé d’avance à la repousser. C’est pourquoi il répondit sans hésiter :

— Monsieur le marquis, je suis tout à vous.

Rio-Santo ouvrit le tiroir d’une table en vieux laque et y prit un papier qu’il tendit à l’ambassadeur.

— Veuillez d’abord prendre connaissance de cet écrit, milord, dit-il.