Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/108

Cette page a été validée par deux contributeurs.

éteignit le fanal et mit ses deux mains devant sa bouche.

Au même instant, un aboiement formidable, et dont les graves éclats durent à coup sûr traverser toute la largeur de la Tamise, se fit entendre. Maître Gruff remit ses mains dans ses poches ; l’aboiement cessa.

— À la bonne heure ! s’écria l’hôtesse dans un accès de repoussante gaîté ; — embrassez-moi, gros méchant… Il n’y a pas deux dogues à Londres pour aboyer comme vous… Maintenant, maître Bob est averti et le vieux laird n’a qu’à se bien tenir… Je voudrais gager qu’il ne viendra jamais nous demander des explications sur ce qui s’est passé ce soir.