Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.

force un autre nom appris dans les larmes ; — mais il savait que ce jour ne viendrait pas, ne pouvait pas venir ; que lady Campbell veillait, sentinelle attentive ; que l’illusion, mortelle qu’elle pût être, serait entretenue soigneusement, sans relâche, sans pitié…

Parce que lady Campbell, arrivée au sommet de ce monceau de sophismes échafaudés à prodigieuse dépense d’esprit, était désormais invinciblement persuadée. — Ceci d’autant mieux, que sa persuasion venait d’elle-même, que c’était son esprit qui en avait imposé à son cœur, et que, pour une cervelle parvenue à ce point d’auto-sophistication (s’il est permis d’employer un terme aussi effrayant), l’évidence n’est plus qu’un paradoxe.