Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/355

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Oui, dit Clary ; — autrefois, il n’avait pas ces étranges regards…

— Pauvre Elspeth ! interrompit Anna, mourir si jeune !

— Oui… pauvre Elspeth ! prononça machinalement Clary… Mais cet homme est-il bien Duncan de Leed ? ajouta-t-elle tout-à-coup.

Anna éclata de rire.

— Dépêchons-nous, ma sœur, dit-elle ; le fiacre va venir, et nous éviterons les questions de ma tante, à qui nous ne saurions pas mentir.

Clary ne bougea pas. — Anna vint se mettre à ses côtés et appuya sa charmante tête sur l’épaule de sa sœur, qui demeurait immobile.