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L’Écossais, cependant, ne s’écartait guère du coin de la maison carrée. Ce pouvait être un oisif, un pauvre diable d’étranger perdu dans l’immensité de Londres. Son visage se cachait presque sous les touffes de ses cheveux longs et mêlés. On ne voyait que ses yeux, petits et brillants, que recouvraient en partie les poils fauves d’une formidable paire de sourcils. Ces yeux semblaient avoir bonne envie de jouer l’indifférence ; mais ils ne pouvaient perdre la singulière mobilité qui leur était propre, non plus qu’une expression d’investigation continuelle et cauteleuse, qui est commune aux espions et aux voleurs.

Quand il pensait que personne ne faisait attention à lui, cet Écossais tournait tout-à-