Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/289

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Mon père, dit-elle d’une voix étrange parce qu’elle contrastait avec la douce et faible voix qu’on lui connaissait ; — je l’aime… j’ai été folle pendant bien des jours… je ne me savais plus moi-même… folle et bien malheureuse, mon père !…

— Pauvre enfant ! murmura lady Campbell de la meilleure foi du monde ; — elle a le délire.

Lord Trevor lui imposa silence d’un geste.

— Maintenant, on le calomnie ! reprit Mary ; — on dit qu’il en aime une autre… Ah ! c’est affreux, mon père, de calomnier un blessé, un mourant, peut-être !