Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/204

Cette page a été validée par deux contributeurs.

rection, machinalement et avec ce calme factice que donne parfois la frayeur poussée à l’extrême.

Elle entendit, à dix ou douze pas en avant, une porte s’ouvrir. Au même instant, une lueur rougeâtre se montra, et un écho dissonant, composé de mille bruits confus, arriva jusqu’à son oreille.

La porte qui donnait passage à tout cela, lueur et bruit, s’ouvrait au dessus d’un petit escalier de trois marches. La vieille femme était debout sur le plus haut degré.

— Que la vostre échellenze sérénissime ne s’étonne de rien, dit-elle ; nous allons traverser un lieu qui n’est pas des plus agréa-