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En désespoir de cause, elle attacha ses regards sur sa compagne de route.

Celle-ci se livrait à un manège fort étrange. Elle essayait, en se dressant sur la pointe du pied, d’atteindre un petit trou percé dans le volet d’une des fenêtres du rez-de-chaussée et n’y pouvait point parvenir. Enfin, elle appela le cocher qui, la prenant à bras le corps, l’éleva jusqu’au trou désiré.

Elle y appliqua la bouche et poussa un petit cri d’appel.

Who’s there ? (qui vive ?) gronda une grosse voix derrière le volet.

Donna della notte, carissimo mio, répondit la petite femme par le trou du volet.