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L’assistance ne disait mot. On n’entendait que le bruit sourd des poings heurtant la chair, ou le son creux des poitrines martelées. Loo ne chantait plus, parce que, sur le comptoir, il y avait une pleine cruche de rhum. Personne n’était là pour empêcher Loo de boire, car l’intendant Paterson, enveloppé dans son manteau et tournant le dos au jour, ne semblait point d’humeur à s’occuper des affaires d’autrui.

Draw ! prononça encore Bishop le burkeur.

Les deux combattants furent séparés une seconde fois. Snail trépignait de joie. Il fallait la terrible présence du burkeur pour contenir un peu les bruyants éclats de son allégresse.