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annulait les dangers véniels de la chute, prolongerait le combat et lui donnerait pour résultat presque certain une sanglante catastrophe.

Oh ! quelle allégresse sauvage brillait sous les sourcils de Bob en traçant les deux lignes qui désignaient la place à prendre par les deux adversaires ! Comme il se délectait aux mortels tableaux que voyait son imagination excitée ! En ce moment, pour lui faire lâcher prise, il eût fallu le bras d’un géant, ou bien encore l’appât de quelques guinées, car Bob, en ses plus folles colères, avait un côté sensible, tendre, éminemment vulnérable. Son avarice sans limites ne dormait jamais que d’un œil.