Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/66

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Bob se hâta de profiter de la route frayée et passa, en saluant à la ronde.

— Ferme la porte, lui dit M. Paterson sans se tourner de son côté.

Bob ferma la porte.

— Avance ici, dit encore l’intendant.

Bob s’avança.

M. Paterson était un homme de taille moyenne, légèrement obèse, dont les cheveux rares et parfaitement incolores encadraient un visage blafard. Au milieu de ce visage rayonnait un nez charnu, couleur de feu. Ce nez était prodigieux. On l’avait vu pâlir deux ou trois fois durant les cinquante années que M. Paterson avait passées sur