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introduire jusqu’au cœur son épingle qui piquait en vain maintenant l’épiderme.

Et, chose étrange, dans la lutte, ses auxiliaires étaient ceux que la nature et les lois auraient dû faire ses ennemis naturels. C’étaient tous de jeunes lords, des héritiers de pairies, des gens qui, dans un temps donné, devaient se trouver vis-à-vis de leurs cadets dans la position où était le pauvre comte en face de son terrible persécuteur. Mais n’en a-t-il pas été ainsi pour tous les temps et pour tous les pays ?

Ne se souvient-on plus de ces petits marquis, papillons étourdis, mouches prédestinées à la flamme, qui, dans les années qui précédèrent la révolution française, caquetaient,