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par une actrice du Théâtre-Français. — Quelque jour, Dieu me pardonne, nous traduirons Shakspeare en français afin de le pouvoir comprendre !

Et nous détestons les Français ! Lorsque nous mettons un Français dans nos comédies ou drames indigènes, c’est toujours un malheureux, un faquin, un fanfaron couard, un fat loquace…

À cela, soit dit sans offenser nos compatriotes, on ne peut assigner qu’une raison. Tout débiteur déteste plus ou moins son créancier. Londres emprunte à Paris.

Inde iræ.

Ce soir-là, le théâtre royal de Covent-Gar-