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qui donnait à ses espoirs, à ses projets, à ses efforts une portée réellement gigantesque.

— En ces moments, poursuivit-il, j’hésite et je souffre davantage… Je sais qu’enrayer mes projets ce serait mourir, mais je me demande si mieux ne vaudrait pas mourir avec vous, Ophélie, que de vivre sans vous.

— Vous ne l’aimez donc pas, elle ? demanda la comtesse.

— Mary ?… Pauvre fille !… qui ne l’aimerait ? dit Rio-Santo en affectant la pitié… Je voudrais l’aimer comme elle le mérite, madame ; mais entre elle et moi il y a votre image…

— Si je croyais que vous m’aimez, don