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répondit la comtesse en relevant sa jolie tête avec une fierté calme ; — puissant pour le mal comme l’ange déchu… Mais je ne vous crains pas.
— Vous ne me craignez pas ! répéta Rio-Santo, dont la voix éclata sourdement et s’emplit de menaces.
— Je vous aime, hélas ! je vous aime ! dit la comtesse après un silence et avec une expression soudaine de navrant désespoir.
Un sourire de triomphe plissa durant une seconde la lèvre de Rio-Santo, qui reprit d’une voix où il n’y avait plus de colère :
— Ophélie, il faut me pardonner ces mou-