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s’est éteinte dans mes bras en disant : C’est ma dernière heure qui voit mon premier sourire.

Il s’interrompit encore et passa la main sur son front, où la sueur froide perlait.

— Il y a, prononça-t-il à voix basse, dans ce roman ténébreux qui est notre histoire, une logique impitoyable. Chaque fois que l’esprit veut fuir et se réfugier dans l’impossible, une main de fer le retient. La première fois que je vis le tableau, ma tête se remplit de pensées qui étaient folles, mais qui représentaient l’exacte, l’implacable vérité. Cet homme est mon père, et il a voulu m’assassiner.