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XIX

Le cœur d’Irène


Pendant plusieurs minutes, Vincent Carpentier resta en proie à une sorte de délire. Sa parole qui allait s’embarrassant de plus en plus devint tout à fait inintelligible.

Ce fut son épuisement qui le calma.

Aux questions d’Irène qui essayait de ramener l’entretien à sa vraie voie, il répondit avec fatigue et indifférence que, dans la fièvre de son impatience, il avait avancé d’un jour son départ de Stolberg.

Par conséquent, le cavalier Mora ne pouvait l’attendre que le lendemain soir à la même heure.