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son travail, mais bien cette autre protection que peut apporter une personne pouvant disposer de quelque pouvoir à un être faible, menacé d’un grand danger.

Vous êtes trois qui formez une famille. Le danger est pour vous trois.

J’étais à cent lieues de soupçonner ce danger. Je l’ai trouvé, je le combats.

Et j’ajoute tout de suite que ce n’est pas chez moi une œuvre de pur dévouement. Mon intérêt y est, ou plutôt l’intérêt du vivant faisceau dont je suis le lien.

Il est des secrets qui ne m’appartiennent pas et que je ne puis vous révéler ; il est aussi sans doute des points mystérieux que je n’ai pu encore éclaircir moi-même. Contentez-vous des explications qu’il m’est possible de vous fournir.

Je vous ai parlé de l’association fondée par un saint homme dans le but de centupler par l’union des dévouements et des vertus la puissance du Bien ici-bas.

Je vous ai parlé aussi d’une ligue instituée dans un dessein tout contraire et qui poursuit souterrainement la guerre implacable que, depuis l’origine du monde, le Mal a déclaré à l’humanité.

L’une de ces confréries, la plus nombreuse, la mieux voilée, parce que son existence est rangée au nombre des fables par les docteurs officiellement di-